Tales of Wanders

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Pérou : le trek du Santa Cruz en autonomie

Nos aventures du 22/08/2017 au 27/08/2017.

Préparation

Après une bonne semaine à Huaraz et un peu de récupération pour Steph, nous sommes enfin prêts à nous lancer sur le trek du Santa Cruz : 4 jours de randonnée en autonomie dans la Cordillera Blanca. Je ne vais pas vous le cacher, j’attends la Cordillère Blanche depuis que Nicolas et Pauline nous en ont parlé à Ushuaïa… En mars !

Pour moi, Huaraz est donc la destination la plus attendue du Pérou. Et le trek du Santa Cruz est le trek dont j’attends le plus à Huaraz. C’est dire la hauteur de mes attentes, ce qui est vraiment risqué quand on sait que la météo peut y être impitoyable…

Bref, nous avons choisi de partir en autonomie pour de nombreuses raison. Pour n’en citer que quelques unes :

  • on adore randonner en étant complètement autonomes, à notre propre rythme, sans groupe ou contrainte ou autre

  • de base, on ne se sent pas à l’aise avec l’idée de faire porter le matériel dont nous avons besoin pour randonner

  • le traitement des mules porteuses ici a de quoi faire pâlir même les moins sensibles à la cause animale (charges énormes, rythme fou, serrage des cordes à coups de pieds dans le ventre…)

  • randonner en autonomie procure vraiment une sensation de réussite particulière une fois le trek terminé, c’est tout simplement sans équivalent

La chance que nous avons est que nous avons déjà la majorité du matériel nécessaire pour le trek (tente, bâtons…). Nous avons simplement loué deux sacs de couchage de -10°C puisque les nôtres sont bien trop froids pour les nuits à cette altitude, et avons préparé notre nourriture pour 4 jours de rando :

Une bouteille d'eau par personne seulement, on rechargera dans les cours d'eau avec les pastilles de purification. Du porridge pour les matins, du thon et de l’avocat pour les midis, des pâtes, du chorizo et de la sauce tomate pour les soirs, des fruits secs et quelques snacks pour les petites faims : on va se régaler !

Jour 1 : Huaraz - Yungay - Vaqueria - - - - Paria

Réveil à 4h le matin du départ, 5h15 dans la rue, on marche vers le Nord et on saute dans un collectivo pour Yungay : notre timing est impeccable ! Une fois au terminal de Yungay, on rejoint les 3-4 collectivos en partance vers Yanama et le Parque Nacional Huascaran.

Note : en route, on fait connaissance avec Cécile et Alex de Paris qui partent pour enchaîner la Laguna 69 et les 4 jours du Santa Cruz. Discussion d’autant plus intéressante que Cécile est photographe professionnelle !! Trop bien.

Le temps est dégagé, et la route est incroyable. Nous connaissons déjà le chemin jusqu’à Cebollapampa et la Laguna 69 que nous avons faite il y a quelques jours. Mais la suite est tout simplement ahurissante : le chemin de terre et cailloux chaotique monte et monte et monte en épingles à l’infini, on grimpe 900m de dénivelé pour arriver à un col à 4.800m. On a droit à une superbe vue sur le Mont Huandoy (6.395m) dont la face Sud Est est carrément VERTICALE !!

Bref, qui dit montée vertigineuse dit descente toute aussi folle. On slalome entre les lacs et les précipices pour atteindre le petit hameau de Vaqueria après 3 heures de route.

Il est 10h15 quand on se lance sur le chemin qui descend vers le fond de la vallée, passant par les petits villages de Collo et Huaripampa. C’est dans ce dernier que termine la descente. A partir d’ici, on ne fera que monter jusqu’à notre camping du soir.

La première partie du chemin à travers les villages est agréable. Avec le ciel dégagé, on a droit à une vue magnifique sur le sommet de l’Artesonraju.

Retenez bien cette montagne pour 2 raisons :

  • notre trek de 4 jours s’articule quasiment autour de lui, demain on doit rejoindre la vallée sur l’autre versant du sommet

  • c’est la montagne qui a été choisi par la société de production cinéma Paramount pour leur logo (ça sera plus évident plus tard)

On passe les ânes, vaches et cochons. Il y a quelques enfants qui courent sur le chemin et nous demandent des « regalos » (i.e. « cadeaux »). On finira par laisser une tablette de chocolat à deux petits avant de passer le contrôle des tickets et d’entrer dans le Parc National.

Et à partir de là, on tombe sous le charme : on remonte le cours de la rivière à travers une superbe vallée. Plus de maisons, plus de barrières, on est VRAIMENT entrés dans le Parc National et les crêtes enneigées du Taulliraju au loin nous annoncent la couleur : on va en prendre plein les yeux !!

Nous arrivons au camping de Paria après 3h30 de marche. Le camping est DESERT, c’est parfait, on prend bien notre temps pour choisir un endroit idéal pour poser la tente.

Stats : jour 1, 4h30 de collectivo, 3h30 de marche, environ 11km et un peu plus de 400m de dénivelé positif, sympa pour une mise en jambes.

Un petit coin d’herbe bien plat entouré de quelques cailloux, à deux pas de la rivière, on oriente la tente vers l’ouest pour voir le sommet du Chacraraju depuis l’intérieur, c’est tout bonnement génial. Mais ça… C’était avant le drame…

LE DRAME : alors que l’on est tranquillement en train de lire aux abords de la tente, seuls au monde, une ENORME caravane de mules pointe son nez. Et les guides, qui apparemment ont leurs petites habitudes, décident de décharger les mules à 1m50 de notre tente (je rigole pas… 1m50 !) et commencent à poser des tentes PARTOUT autour de nous alors qu’à part notre tente, TOUT LE FOUTU CAMPING EST LIBRE !!

Bref, je fulmine dedans et il faut que je me limite à ces quelques lignes parce que je pourrais écrire un chapitre entier sur ce groupe et la soirée qu’on a passée…

LE SUR-DRAME : comme si le bazar et le vacarme du groupe ne suffisait pas, on est réveillés en plein milieu de la nuit par un couple d’allemands en pleine panique : ils font le trek en autonomie et se sont fait voler leurs sacs à dos et leurs deux paires de chaussures de randonnée à côté de leur tente. Ils sont en discussion animée avec un des guides depuis de longues minutes quand ce dernier leur annonce tranquillement que comme nous (Stéphanie et moi) ne faisons pas partie du groupe, c’est peut-être nous qui avions fait le coup. Sympa. CON**RD !! ><

Jour 2 : de Paria à Taullipampa, ça grimpe, et on se perd !

C’est donc après une nuit (très) agitée que nous prenons notre petit déjeuner sous un ciel couvert. Pas de joli lever de soleil sur les crêtes donc, mais comme nous sommes désormais entourés de tentes, nous n’avons pas perdu grand chose.

Et ces nuages bas vont nous offrir un spectacle saisissant une fois de retour sur le chemin. Nous démarrons progressivement l’ascension vers le col de Punta Union (4.750m) et longeons la rivière dans une vallée entourée de pics rocheux magnifiques.

Nous sommes tellement sous le charme de ce paysage capricieux que nous ne prenons pas la peine de vérifier notre itinéraire. Manque de bol, nous ratons un chemin sur la gauche et continuons du mauvais côté pendant un bon moment. Nous avons en fait pris le chemin du trek de l’Alpamayo qui dure 8 à 10 jours… Fichtre ! Il nous faut, pour retrouver le bon tracé, emprunter un petit chemin en serpentins et récupérer tout le dénivelé que l’on a raté.

Mais bon on se console en se disant qu’on a eu de superbes vues sur les sommets dans les nuages (oui, on se console comme un peut ^^).

Bref, une fois de retour sur le bon chemin, l’ascension vers Punta Union se poursuit. Un peu plus loin, nous faisons connaissance avec 4 francophones : Lucie et Antoine (Paris) et Rébecca et Romain (Lausanne) avec qui nous allons passer la majeure partie du trek. Une super rencontre, on va vraiment passer de très bons moments avec eux !

Au milieu de l’ascension finale vers Punta Union, on s’arrête pour pique-niquer au mirador d’un joli petit lac. Une bonne chose de reprendre des forces à cet endroit, parce que la fin de l’ascension s’annonce compliquée : l’altitude se fait vraiment sentir, et on est forcés de faire des pauses toutes les 3 minutes pour reprendre notre souffle. Et puis un petit peu de neige vient nous accompagner pour ces dernières centaines de mètres de dénivelé. Ca se rafraîchit TRES vite !!

Mais grand coup de chance, tout s’arrange ! A une cinquantaine de mètres du col, le soleil perce les nuages, le ciel et les sommets se dégagent enfin, on croît rêver.

On se réchauffe vite en montant et récompense ultime : Punta Union, 4.750m d’altitude et triple satisfaction :

  1. le dénivelé positif est terminé pour aujourd’hui (après un peu plus de 900m)

  2. on vient d’atteindre le point le plus haut du trek en soufflant dur, certes, mais sans mal d’altitude et ça c’est très rassurant

  3. LA PLUS GRANDE SATISFACTION : le temps est assez dégagé pour nous offrir une vue incroyable sur la vallée. C’est vraiment un spectacle magique, et une vue qu’on avait vraiment très peur de manquer en raison de la météo capricieuse (il neigeait il y a 10 minutes sapristi !!)

Grosse satisfaction donc, on peut tranquillement entamer la descente vers le camping Taullipampa 650m plus bas. On profite des vues sur le superbe lac de Taulliraju et sur les sommets qui nous entourent, inutile de préciser qu’on descend avec la banane et qu’on mesure bien notre chance !!

Une fois arrivés au camping, nous trouvons un coin isolé au bord de la rivière en accordant un soin tout particulier à se maintenir bien à l’écart du groupe de la veille…

Stats : jour 2, 12km, 955m de dénivelé positif, 650m de dénivelé négatif, un spectacle ahurissant à Punta Union, sommet du trek (4.750m).

Soirée bien au calme au bord de la rivière. On a une vue sur tous les sommets environnants même s’ils restent dans les nuages pour l’instant et le coucher du soleil nous offre quelques touches de couleurs.

Si le ciel se dégage cette nuit, ça promet pour le lever du soleil avec une vue pareille !!

Jour 3 : loooongue journée en passant par Arhuaycocha

Petit matin, le réveil sonne. On ouvre timidement l’aération de la tente pour découvrir le sommet enneigé de l’Alpamayo complètement dégagé qui se détache sur le ciel encore sombre. Et comme promis, avec ce ciel dégagé, nous avons eu droit à un superbe lever de soleil !!

Je fais la girouette, la lumière arrive sur les sommets et je prends des photos dans tous les sens ! Je viens de vérifier, j’ai pris 64 photos entre 6h03 et 6h58. C’est dire si c’était joli !!

C’est donc dans ce cadre fou que nous prenons le petit-déjeuner et plions nos tentes avant de repartir sur le chemin du trek. Au programme du jour, un détour de quelques heures pour aller voir la Laguna Arhuaycocha, avant de revenir dans cette vallée pour descendre jusqu’au camping de Llamacorral.

Première étape, on regrimpe donc, vers la vallée de l’Alpamayo où se cache un lac qui apparemment vaut le coup d’oeil. On se retrompe presque de sentier, mais après nos aventures d’hier, Stéphanie veille au grain sur maps.me !

La vallée est magnifique à mi-chemin, délimitée par 4 grands sommets enneigés qui ne la rendent accessibles que par le Sud. Arrivés au camp de base Arhuaycocha - d'où partent les alpinistes pour gravir l'Alpamayo et le Quitaraju -, on entame l’ascension du grand pierrier dans lequel se trouve la lagune. Et là encore, la récompense est au rendez-vous !!

Nichée à près de 4.500m d’altitude, ce lac envoie vraiment du pâté !! Superbe couleur bleue turquoise, le glacier d’Arhuay qui descend jusque sous la surface de l’eau et la superbe crête enneigée du Pucahirca Sud (6.039m) pour couronner le tout… Waow.

On apprécie ce superbe panorama le temps d’un snack et d’une pause photo et on repart pour retrouver la vallée. La descente est assez poussiéreuse, et plus on descend, plus il fait chaud avec le soleil qui donne ! On profite de l’ombre des derniers arbres avant le fond de la vallée pour pique-niquer.

La suite du chemin est tout à fait surprenante : au milieu de cette vallée et de ces sommets alpins, on marche sur du sable fin… Une vraie plage ! On s’égare un peu, le sentier n’étant pas vraiment marqué, mais la règle générale est simple : il faut descendre la vallée, en évitant le coin où il y a apparemment des sables mouvants.

Après les eaux bleues turquoises de Arhuaycocha, on se laisse cette fois surprendre par les belles eaux vertes de la laguna Jatuncocha.

Le chemin qui longe le pied du relief est relativement plat, mais notre itinéraire du jour est assez long. Après avoir passé le lac asséché de Ichiccocha, on n’est pas mécontents de relier le camping de Llamacorral après cette journée de 9h.

La vue sur la vallée est très belle, et la rivière ici est bien plus puissante, alimentée par plusieurs bras d’eau qui descendent en cascades des sommets alentours.

Stats : jour 3, 20.1km, 330m de dénivelé positif jusqu’à la lagune, 700m de dénivelé négatif jusqu’au camping, somptueux panorama à Arhuaycocha.

On lutte un peu pour trouver un emplacement assez plat pour nos 3 tentes, mais on finit par y parvenir. Et le vent froid qui nous fait frissonner depuis un moment tombe alors que l'on commence à « cuisiner » (clin d’oeil à Antoine, chef cuisinier) : Parfait !

Pour notre dernier dîner, c’est fête ! Nous avons gardé de côté le meilleur de nos 3 sachets de sauce tomate, et avons même droit à du parmesan !! Un vrai festin ! Pas beaucoup de lumière pour le coucher de soleil, mais les nuages se dispersent pour nous laisser voir les étoiles en lot de consolation !

Jour 4 : dans les cailloux et la poussière jusqu’à Cashapampa

Cette nuit aura sans nul doute été la meilleure du trek. Le fait d’être redescendu en altitude et l’absence de vent ont probablement joué, nous avons eu bien plus chaud dans la tente ! Le lever de soleil est bien moins joli que la veille —> je retourne me coucher !

Une fois le jour levé, il fait beau au dessus de nos têtes, mais le fond de la vallée et le Taulliraju sont complètement bouchés derrière un voile sombre. On est bien contents de ne pas avoir à monter Punta Union aujourd’hui !

Petit-déjeuner avalé, tentes pliées, nous entamons la dernière partie du trek, à savoir 850 mètres de dénivelé négatif vers le village de Cashapampa, point de sortie du Parc National.

Les premiers kilomètres de la descente sont très agréables. Le chemin longe la rivière, le dénivelé est faible, on profite du paysage tranquillement. Mais le charmant sentier va laisser place à un chemin de poussière et de cailloux, on va commencer à descendre quelques pierriers et à partir de là, c’est beaucoup moins sympa.

Ne vous étonnez pas de voir si peu de photos de cette section : c’était joli, mais avec le chemin si peu plaisant et à force de bouffer de la poussière, nous avons pas mal enchaîné pour achever cette dernière matinée de trek au plus vite.

Nous rejoignons Cashapampa après environ 3h45 de marche. Dans une jolie petite cour avec un bassin à poissons nous attend un collectivo prêt à nous emmener jusqu’à Caraz d’où nous pourrons trouver un transport vers Huaraz.

Stats : 3h45 de marche, 9.6km, 850m de dénivelé négatifs. Usants.

Le temps d’avaler un rapide pique-nique et nous voilà en route dans le collectivo avec quelques locaux et 4 Munichois. La route est assez impressionnante au bord du précipice, mais après le trajet Yungay - Vaqueria, ça ressemble à une autoroute !!

La transition à Caraz se fait parfaitement, on sort de notre véhicule pour sauter dans un autre collectivo en direction de Huaraz.

Note : l’enchaînement et le timing sont si parfaits que Romain, Rébecca, Antoine et Lucie en oublient de payer notre 1er chauffeur, qui nous rattrapera au carrefour suivant pour réclamer son dû.

Une fois de retour à Huaraz, nous réservons notre ticket de bus pour le Nord du Pérou, et retrouvons nos 4 compagnons de randonnée au Café Andino pour un bon repas et un débriefing d’après-trek !!

Bilan

Ce trek de 4 jour du Santa Cruz a été pour nous absolument incroyable. Mes attentes, bien que très hautes, ont été plus que comblées. Nous avons eu beaucoup de chance en matière de météo, et le spectacle a été au rendez-vous.

La logistique du trek en autonomie nous a été à merveille, et nous sommes vraiment ravis d’avoir passé cette épreuve avec succès par nos propres moyens. Un grand merci à toutes les personnes qui nous l’ont recommandé, ces 4 jours ont vraiment été formidables.

Note : au départ de notre bus pour le Nord du Pérou, nous recroisons Cécile et Alex que nous avons rencontré alors qu’ils partaient pour enchaîner Laguna 69 + Santa Cruz. Ils ont souffert d’un GROS mal d’altitude dès le premier jour, ont passé une nuit horrible à la Lagune et ont été contraints de faire demi-tour vers Huaraz le lendemain. C’est bête à dire, mais leur mésaventure nous permet d’apprécier encore plus la chance que nous avons eu sur ce trek… On est vraiment super désolés pour eux !!

Pour la suite de notre itinéraire, nous entamons un marathon de bus pour passer de Huaraz, jusqu’en Equateur !! A très vite.

Infos pratiques

Hébergement

Inti Wasi [Huaraz] : notre super auberge, cf. article sur notre arrivée à Huaraz.
Paria [Camping] : premier camping, coin magnifique, mais du coup attention à de potentiels vols dans les tentes ?
Taullipampa [Camping] : spot de camping dans la plaine au pied de la descente de Punta Union (si vous le faîtes dans le même sens que nous). On vous conseille de ne pas vous arrêter au camping, mais de poursuivre le long de la rivière jusqu’à ce que vous ayez une vue sur les 3 sommets : l’Alpamayo, l’Artesonraju et le Taulliraju. Si le ciel est dégagé, vous aurez droit à un panorama fou !
Llamacorral [Camping] : des murs en pierre délimitent des parcelles pour camper, pas beaucoup de spots vraiment plats, il faut arriver tôt (pas comme nous) pour trouver les meilleurs emplacements.

Où boire/manger

Llamacorral [Camping] : seul camping avec un petit stand qui vend de quoi boire et quelques snacks. Si vous êtes en manque de houblon après 3 jours de marche, ça peut aider.
Café Andino [Huaraz] : café très sympa, jus de fruit, Chai Latte et plats délicieux.
Monka [Huaraz] : petit restaurant qui n’attire pas les regards, mais on y mange comme des rois ! On s’y est vraiment régalés avant de prendre notre bus de nuit !!

Visite

Parque Nacional Huascaran : ticket journée à 10s, ticket 21 jours à 65s. Il est possible de l’acheter dans Huaraz, nous avons pris le nôtre à l’entrée du parc le jour de notre rando vers la Laguna 69.

Transport

Huaraz - Yungay : collectivo qui se prend sur l’Avenida Simon Bolivar à quelques blocs au nord de la Plaza de Armas (5s/personne).
Yungay - Vaqueria : depuis la gare de collectivos de Yungay, trajet de 3h absolument magnifique (et musclé) qui passe par un col à 4.800m (20s/personne).
Cashapampa - Caraz : trajet sur une piste de terre pour rejoindre la route principale en contrebas. Attention, le dernier part à 15h (10s/personne).
Caraz - Huaraz : trajet sur la route principale en passant par Yungay. Attention, nous avons dû payer une place supplémentaire pour le siège où nous avions déposé nos sacs à dos >< (6s/personne).